Collectionner de la musique

Je découvre ces vidéos de collections de vynils/CDs (Relika, chaine Maxwell sur Youtube), c’est intéressant, cool de voir des types aussi passionnés.

Si ça se trouve je serais resté en France j’aurais autant de trucs que ça. Je sais que certains d’entre vous sont pas loin, il y a d’ailleurs des tetes connues pour certains qui ont eu la visite de ce type.
Du fait que je sois en Thailande, ce serait logistiquement relou de collectionner des objets. J’ai plus de 500 CD qui traînent dans le grenier d’une cousine depuis 10 ans, et ici je n’ai rien à part une dizaine de vinyls dont le seul intéret est décoratif.

Par contre, j’estime collectionner la musique, mais dans le format le plus simple pour moi pour l’écouter, j’ai 200GB de mp3 et plus de 2500 albums sur mon disque dur.

Dernièrement j’essaye de “trier mes gouts”, en faire un recensement et tacher de recentrer ce que j’écoute histoire de ne garder que l’essentiel et justement prendre le temps de l’écouter. Je supprime donc pas mal de trucs que je sais que je n’écouterai plus.

Ouais … et j’ai toujours pas regardé la vidéo de Sam, qui est dans ma liste depuis … sa sortie il y a un bon moment déjà.
(chanteur de Welcome-X pour ceux qui ne le connaissent pas et aiment ce groupe, et accessoirement un du duo TITS :slight_smile: )

Je n’ai jamais supporté le consumérisme et je suis drastiquement sorti de la collectionnite ces dernières années. En 3 ans, je pense que j’ai du acheté moins de 10 CD. J’ai tenté un tri que je pensais drastique (moins d’un cinquième de mon stock qui prend la poussière au final), j’ai trouvé preneur pour une trentaine de CD. Je connais beaucoup de vingtenaires passionnés des mêmes musiques dans mon entourage, aucun n’achète de CD et aucun n’en écoute.

Je n’ai même plus de lecteur CD fonctionnel, et jamais le temps d’en écouter à la maison. Juste au boulot, soit via youteub/bandcamp (pour découvrir), soit via un baladeur numérique.

j’ai toujours collectionné, dans le but de posséder évidemment, mais uniquement pour l’écoute
je m’explique :
hormis quelques doublons CD + Vinyles, je n’aurai jamais 45 copies d’un même disque. Or, j’ai vu chez des gens, des trucs du genre (tous les importes, toutes les couleurs, etc). ça, c’est pas mon truc.

Après, moi j’ai grandi des apparts, maisons, remplies d’une vie culturelle : des livres, des disques, des films, tout ça remplissait les meubles, les étagères.
J’ai toujours aimé ça. Le 1er truc que je fais chez quelqu’un, c’est de mater ça.
j’aime ce que ça raconte, ou du moins l’idée que ça donne.

j’adore ça, cette trace, par objets, témoignage d’une vie culturelle.

A l’inverse, je me sens mal à l’aise quand je vais chez quelqu’un qui a une maison vide. Je trouve ça tellement… bizarre

Enfin, et ça on ne me changera pas : je refuse le téléchargement
Si je veux, j’achète, c’est pour moi indispensable.
Et si je vois un concert mortel, j’achète aussi, c’est pour moi la base (l’équivalent du chapeau qui passe dans le public après un spectacle)

Je n’ai toujours pas de mp3 chez moi, depuis l’époque où je chroniquais des disques (et recevais des promos en mp3), toujours aucun son dans mon phone. j’ai encore 2 Discman, pas de bluetooth, de matos hi-fi connecté au PC. Rien.

par contre, oui j’ai radicalement réduit, d’une part parce que j’ai, mine de rien, déjà beaucoup de choses dans ce qui date d’avant 2015, et d’autre part parce que les prix sont devenus débiles (le disque, les frais de port…)
De fait, ça réduit déjà beaucoup les envies.
Ha aussi, parce que je suis moins au courant qu’avant.

Mais bon, l’an prochain, meilleur salaire, je devrai un peu recommencer à consommer, chez mes fournisseurs préférés. j’ai déjà un stock de sorties NOEVDIA à rattraper… ^^

Enfin, ces vidéos youtube de merde, j’en ai rien à foutre.

la collection pour l’afficher à la gueule du monde, j’pige pas.
M’enfin, ça va bien avec le côté m’as-tu vu / défilé de mode / paye-ton-crew, que je trouve plus présent que jamais dans les concerts que je vois, et principalement dans une ville comme Paris !

Et au-delà de ça, j’ai tellement en horreur le concept de youtube/snapchat & cie, que je bloque totalement.

Chais plus trop où j’en suis sinon. peut-être 1600 vinyles (sans compter les EP), et autour de 2000 CD. Chais pas trop…

du coup, j’ai voulu écouter, mas ça dure 1h. Bordel !

haha, c’est cool de causer zic, mais bon… j’comprends vraiment pas pourquoi ça atterrit sur youtube ! :slight_smile:

haha, j’ai laissé tomber, aucune envie d’entendre causer 1h sur youtube, à propos d’une collection de disques, qu’elle soit énorme ou pas

Entre une heure à ça où à regarder une série ou un film bidon. :smiley_1151:

Tu pourrais parler pendant bien plus d’une heure de tes vinyles et cds.

Le format vidéo colle bien à ce type de reportage. Je suis moins fan des chroniques en vidéo mais force est de constater que c’est le format d’aujourd’hui, on est à la ramasse avec nos chroniques écrites.

si tu penses que la communication écrite est à la ramasse, moi je trouve ça triste ! :slight_smile:
Elle l’est probablement en terme de succès, de notoriété, bref d’audience.
ma foi, ce n’est pas parce que quelque chose n’a pas ou plus de succès que c’est “à la ramasse”. Tout dépend de ce que t’en attend
je vois des labels mettre la clef sous la porte après 15, 20 ans d’activité. ça ne correspond plus au marché, les gens n’achètent plus. ça ne fait pas du label, un truc “à la ramasse” ^^

Sinon, en effet, je préfère 100 fois regarder un film, une série, ou écouter de la musique, que de voir un “youtubeur”, quel qu’il soit !

C’est comme tout, question de goût.
Et moi, voir fleurir des videos sur tout et n’importe quoi, présentés par tous et n’importe qui, j’aime po ! :slight_smile:

Enfin bref, chacun son truc.

Même si en réalité, dans l’absolu, y a pas de différence, tant qu’un auditeur/lecteur trouve en un rédacteur/communiquant, quelqu’un qu’il apprécie, et dont il a envie de suivre les conseils, et/ou pour lequel il a de l’intérêt.
Allez, j’me fais l’avocat de la défense face à mon rôle de procureur ^^

Enfin, non, je ne parle pas trop de ma collection ! Des fois, je prends une photo d’un disque que j’écoute. Des fois, si quelqu’un qu’on loge me pose une question, j’y réponds. Mais c’est tout. Après c’est ma vie, ce sont mes souvenirs, donc encore heureux que j’ai des choses à dire si besoin. L’inverse serait tellement triste. Entasser pour entasser, que ce soi du physique ou numérique, c’est dommage aussi !

Bon je m’autocite, car ok, j’avoue que j’y suis allé un peu fort

j’voulais surtout donner mon rapport au concept, mais certainement pas poser de jugement sur ceux qui le font et/ou suivent ces trucs.

Que ce soit bien clair… :slight_smile:

[quote=“Pearly, post:4, topic:2888”]
Après, moi j’ai grandi des apparts, maisons, remplies d’une vie culturelle : des livres, des disques, des films, tout ça remplissait les meubles, les étagères.
J’ai toujours aimé ça. Le 1er truc que je fais chez quelqu’un, c’est de mater ça.
j’aime ce que ça raconte, ou du moins l’idée que ça donne.

j’adore ça, cette trace, par objets, témoignage d’une vie culturelle.

A l’inverse, je me sens mal à l’aise quand je vais chez quelqu’un qui a une maison vide. Je trouve ça tellement… bizarre[/quote]

J’ai grandi dans un désert musical et cinématographique absolu, mais dans des maisons remplies d’étagères de livres et de BD jusqu’à ras bord. Ce qui influence grandement mes habitudes culturelles. Même les DVD, que j’avais accumulés à une époque où le streaming légal n’existait pas et où télécharger quoique ce soit était mission impossible, je les ai tous refilés à ma sœur quand j’ai déménagé, et je ne regrette rien. Nous sommes dans une civilisation bien trop matérialiste et si j’étais objectif, je ne conserverais qu’une centaine de CD de groupes qui m’importent vraiment, et dont les rééditions ont fait l’objet d’un travail éditorial sérieux (Bowie oui, Led Zep ou les Doors non par exemple). Je ne me sens pas de faire un tri aussi drastique, et pourtant il faudra bien le faire le jour où je quitterai enfin la France.

Ce que je collectionne encore, et j’achète quasiment tout d’occasion pour des raisons évidentes de choix - les librairies fonctionnent en flux tendu et ont peu de stock tellement la surproduction est démentielle - et de budget, ce sont les BD et les comics alors que ça prend une place folle, place que je n’ai absolument pas en raison de la bulle immo. Et encore en BD je n’achète quasiment que des intégrales, pour des questions de prix et de volume. 15 euros pour 46 pages de BD c’est financièrement inenvisageable. De même que les livres de poche que j’accumule chaque fois que je passe en centre ville devant les bouquinistes.

Je peux comprendre !

le truc, c’est que moi je ne le vois pas comme un délire purement consumériste
Sinon, j’achèterai mes disques, mes fringues de groupe, et autres, sans me soucier d’où et pourquoi je le fais
Or, ce n’est pas le cas. C’est le rapport aux artistes que je souhaite avoir. Je préfère clairement patienter des mois, ou des années, voire m’en passer, que d’acheter n’importe où (d’après moi du moins)

Je possède des dizaines et des dizaines de fringues de groupes, probablement à 90% chopées en concert.
En revanche, je n’achète des vêtements “normaux” qu’en cas de besoin, et pas de manière compulsive.

Je me rassure peut-être, je ne sais pas, mais c’est le ressenti que j’ai. ^^

Pour moi, télécharger à gogo, c’est du consumérisme puissance 10, d’ailleurs. Gratos oui, mais c’est de l’accumulation de données, compulsive, qui revient à bouffer du produit. Simplement, ça ne prend pas de places et ne demande aucun effort financier ! :slight_smile:
Mais c’est à mes yeux la même chose.

D’ailleurs, pour l’anecdote, à chaque fois que je tombe sur une émission montrant des apparts/baraques retapés (sur la 5, Alexia aime bien le samedi matin en fond sonore… et j’admets que je me prends au jeu de temps en temps !), j’hallucine constamment sur le côté dramatiquement vide des murs chez les gens.
Ils vivent dans des trucs immenses, qui sont d’une froideur terrible à mes yeux. Bon ok, des fois y a une platine vinyle et 3 disques, puis c’est tout, haha.
Et rien à voir avec le pouvoir d’achat dans ces cas-là, donc !

Moi non plus je ne suis pas très fan du format de ces vidéos mais le contenu peut être tout à fait intéressant pour les passionnés, cela m’arrive d’en regarder. Avec ces générations mieux familiarisées avec cet outil et mal à l’aise envers l’expression écrite, cela va encore grossir. Les génériques making-of, les plaisanteries téléphonées et la mise en scène cheap de soi m’agaçent, je dois dire.

Par réaction envers les logements de ma famille qui sont tous bourrés de pleins de choses, que ce soit côté paternel ou maternel, j’ai fait exprès pendant dix ans d’avoir un appartement minimal, avec des placards. J’avais besoin de place, pouvoir aller d’un point à un autre sans avoir quatre meubles et trois chaises à éviter. Mais en récupérant des choses j’ai dû déménager et depuis je suis dans une seconde phase où je me suis normalisé par rapport à père, mère et compagnie. N’empêche que je n’aurais pas pu revenir à une certaine charge mobilière sans cette parenthèse dépouillée entre 24-34 ans.

Je suis incapable de m’imaginer avec une discothèque numérique. J’ai besoin de posséder la musique en objets, mêmes petits comme un CD et même si finalement mes goûts sont focalisés sur des grands classiques.
Je suis donc resté loin des collectionneurs de vinyles à multiples versions. Pourtant, il y a quelques albums rares ou éditions dont je suis fier dans ma collection. J’ai pu craquer pour quelques doublons quand certaines rééditions ont transformé vraiment le son, d’autres quand je suis par hasard sur une édition augmentée devenue rare, ou introuvable en France, et je tiens à eux particulièrement. Cela m’incite à la compréhension des collectionneurs.

Cela fait longtemps que je n’ai plus fait d’achats massifs ni de grande purge totalitaire… Ces dernières avaient le mérite d’empêcher elles aussi que la collection complète devienne envahissante. Si je n’avais pas fait de liquidation stalinienne de mes périodes Punk-Rock Alternatif franchouille de l’adolescence, de mes pires égarements Dark-Electro ou de diverses formations de Death symphonique Ouzbèke ayant mal évolué, ce serait plus compliqué. Et puis avec l’âge les goûts se stabilisent.

Mon rapport a tout ca change assez radicalement depuis quelques annees.
Quand j’etais a Paris, j’achetais beaucoup, d’abord beaucoup de CDs (2001-2008 en gros) et puis vynils (2008-maintenant).
Puis j’ai quitte la France, jai envoye mes bouquins, BD, vynils et CD a la Nouvelle Orleans (300 balles a l’epoque) parce que je voulais avoir le beurre et l’argent du beurre. J’ai bien fait avec le recul, ca ma permis de faire une transition confortable entre la France et les US avec mes affaires. Un gros demenagement suivant (2015) et pareil , j’ai emmene tous mes trucs, j’ai pris 1 an pour bien amenager ca dans notre appart confortable et… j’y touche rarement. En ce qui concerne les vynils en tout cas, plus ca va, et moins je prend de plaisir a plisser des yeux pour lire la tranche des disque et voir dans quel humeur je me trouve, alors que tout ce que je veux ecouter est la, a disposition, sur mon compte streaming legal.

Ce que je remarque, c’est que l’objet prend de moins en moins d’importance pour la musique. Ca fait partie de ma memoire, de mon experience - et je pense que rencontrer des gens extremement cultives qui n’ont pas specialement de bilbiotheque a me presenter a eu un effet sur moi.
Je veux vraiment privilegier la qualite a la quantite, je prefere avoir 50 disques qui sont extremement important pour moi, plutot qu’une grosse collection de disque que j’aime bien.
D’ailleurs, certains projets de vie que l’on a avec ma moitie va m’inciter a vendre la majorite de mes disques, peut etre…

Par contre, avec les bouquins et les BD, c’est different. Je ne lis pas numeriquement, et rien ne remplace le plaisir d’attraper une BD au passage dans son salon et la parcourir quelque minutes.

Ce n’est pas moi qui le pense, c’est constatable. Je disais ça par rapport à Eklektik, on continue d’écrire nos chroniques mais on a peu de visibilité par rapports à ces vidéos youtube. La vidéo c’est plus “entertainment”, plus facile.

Avec le recul si j’avais aujourd’hui 20 ans et que je débutais un webzine, j’imagine que je serais plus enclin à faire des vidéos. Dans le cadre de chroniques musicales, c’est efficace, tu parles d’un disque, tu passes des extraits, des images de l’artwork ou du groupe… au moins c’est du concret, du son, alors que décrire la musique en mots n’est pas forcément évidente.

Je dis ça mais je ne connais quasiment pas de chroniques vidéo vraiment bien.

Bangers TV sont pas mauvais :

T’as The Needle Drop qui est le plus connu en chroniques video, il chronique tellement de trucs dans tellement de styles qu’il n’a manifestement pas le temps de tout approfondir. Et c’est justement le type de chronique juste récitée à l’écran sans une utilisation du format vidéo pour mettre du son et de l’image, ça se concentre autour du personnage de ce type assez gonflant.

On peut aussi voir ça comme une soif de découverte, c’est comme aller à la bibliothèque/discothèque, emprunter des disques toutes les semaines ne fait pas de toi un consumériste. Avec les sites de streaming c’est pareil.
C’est un autre débat mais pour moi l’art ne mérite pas intrinsèquement d’être payé. Dans le cas de la musique, dans le passé sans enregistrement il fallait forcément une prestation du musicien, c’est ce qui se payait. Aujourd’hui, on a des supports reproductibles à l’infini, quand tu payes une copie, tu payes le coût de reproduction du support, mais en streaming il n’y a pas de coût. D’ailleurs dès que l’artiste meurt, ça parait encore plus aberrent de devoir payer pour accéder à son art si ça ne coûte rien à personne de le reproduire.

Au final, l’esprit de ce topic pour moi, c’était plutôt d’arriver justement à déterminer comment “collectionner” quand on collectionne de la musique en virtuel. Les problématiques sont les memes en partie, il faut toujours classer, trier, se séparer de choses qu’on ne souhaite plus avoir dans sa collection, découvrir, échanger etc.

Ma “collection” se résume à une liste de choses que j’apprécie qui pour l’instant est en partie dans ma mémoire et en partie sur mon disque dur. Les objets peu m’importe, je peux collectionner un album sans l’avoir physiquement, juste en estimant qu’il mérite de faire partie de ma collection.

C’est justement ce que je suis en train de faire et ce que souhaite développer, déterminer le meilleur moyen d’ordonner, de stocker et de faire évoluer une collection virtuelle. Rateyourmusic c’est déjà un premier pas, Spotify et autres services de streaming c’est pas mal mais pas terrible pour collectionner, c’est fait pour consommer seulement, t’as pas d’archive, ça ne mémorise pas ce que tu écoutes, du moins ça ne te le montre pas.

ha bah du coup, j’peux pas répondre à la question, pour déterminer comment collectionner du numérique.

Pour la soif de découverte, bah oui, mais là ce n’est pas la question. Tu découvres aussi en achetant ou en te contentant de bandcamp et autres liens streaming des groupes !

D’accord. En fait la vraie question était dans la fin du premier post. Comment trier, avec les outils numériques, les albums qu’on aime vraiment et ceux qu’on a examiné le temps de les découvrir puis écartés ?

Avant on achetait et on revendait ce qu’on ne voulait plus garder. Et ainsi on savait facilement ce qu’on aimait. Maintenant, avec des téléchargements massifs et surtout des abonnements à des megadiscothèques virtuelles, on ne doit plus toujours savoir très bien.

c’ke ça peut me gaver ça… Ben pars, c’est pas compliqué. Bref… Tu nous fera un report voir si l’herbe est plus verte ailleurs.

J’aime bien regarder les vidéos des types qui commentent leurs derniers achats en vinyles parce que l’on voit de beaux objets, généralement les descriptions sont sommaires (du style “excellent album, je vous le conseille”) et pas vraiment objectives mais bon. Certains vont jusqu’à filmer quand ils ouvrent leurs colis, c’est marrant 5 minutes. Par contre il y a un gros effet de mode lié au revival du vinyle et sans faire le trve qui était là avant les autres quand on voit les décos ou les achats, on se dit que pas mal d’entre eux sont des collectionneurs en tous genres avant d’être des fans de musique. Enfin c’est comme ça que je le perçois. Aussi ça permet de se rassurer et de se dire que des personnes claquent des sommes incroyables dans des choses “futiles”, bien plus que nous. Par contre pour moi une chronique sera toujours meilleure écrite que filmée. Autant la vidéo est bien pour présenter, montrer un objet mais pour décrire une musique ou des chansons, rien ne vaut l’écrit à mon avis

Concernant ma collection, avec les années j’achète moins, j’essaye de me “limiter” genre j’écoute d’abord, j’essaye de voir si j’aime vraiment ou pas etc Ca nuit un peu à la “spontanéité” de la découvrerte mais au moins j’évite un peu l’achat impulsif. Avec l’augmentation des prix et la multiplicité des artistes dans notre créneau, ça devient nécessaire. Par contre j’achète toujours parce que j’aime ça, j’aime l’objet vinyle et j’aime l’écouter. Mais j’ai de moins en moins “peur” de trier, de revendre ce que je n’écoute pas ou plus , ça me permet de faire de la place et de financer au moins en partie ce que j’achète. Pas parce que j’ai de nouvelles obligations ou contraintes mais au moins ces disques ne prennent pas la poussière pour rien, je me dis que c’est mieux.

Enfin concernant la dématérialisation c’est un peu pareil, j’aime découvrir mais télécharger pour télécharger ça ne m’intéresse plus trop. Et surtout je n’appelle pas “collection” ce que j’ai sur mon disque dur, d’autant que la plupart du temps ce sont des albums que je possède en physique. Pour moi une collection est forcément physique, palpable. Après c’est une définition personnelle.