Ah oui d’accord avec toi Golden Kamui c’est vraiment bon (mais ca donne faim ! )
Promised Neverland j’apprécie le fait que ça sort à un rythme appréciable, je trouve que ca s’essouffle un poil j’espère qu’ils n’en feront pas 50 tomes
Sinon un de mes coups de coeur en ce moment c’est Ma vie dans les bois, excellent manga “tranche de vie” sur une histoire une peu folle.
Et puis comme joss tout ce que fait Kaneko (Deatkoooo ! ) et Inio Asano
hehe j’ai un sketch de kaneko
Je ne désespère pas de m’offrir un teeshirt Deatco
avant que je n’arrive dans le rayon bd, ils avaient reçus des t shirt promotionnels deathco.
là j’ai chopé un décor promotionnel pour berserk, le truc est stylé
Urbicande est un chef-d’œuvre. Je regrette parfois d’avoir revendu tout ça.
J’ai eu mes années de passion bd, supplantant la musique même à certaines périodes. Puis j’ai arrêté de dessiner moi-même, et quelques années plus tard encore j’ai du faire des choix en période tendue et cédé peu à peu ma collection pour pouvoir m’offrir d’autres choses. Il me reste quand même quelques séries. Ça me met mal à l’aise, car autant le rugby je sais pourquoi et je suis encore un peu quand même, là je ne peux vraiment m’expliquer et c’est plus ancien encore.
Mes ressentis sur la BD ou livres sont sur ma page goodreads, =>
Mais sinon voici mes toutes dernières récentes lectures bédéistiques (que du bon) :
Un livre qui traite de l’autisme et notamment du syndrome Asperger.
Ce livre a le mérite d’expliquer ces notions, mais aussi de se rendre compte qu’on peut être autiste sans même le savoir encore. Il y a tout un tas d’explications, de détails … mais finalement, c’est juste une manière de mettre un terme à une condition que certains vivent quotidiennement.
C’est sur que cela doit être un peu rassurant de pouvoir mettre des mots sur un mal-être, enfin … mal-être souvent vécu par l’entourage.
Compliqué de mettre des mots juste là-dessus.
On peut parfois y trouver des points communs, je pense que beaucoup de lecteurs doivent se poser des questions, mais les frontières avec d’autres sujets sont parfois fines je pense, comme l’hypersensibilité (qui est un des composants de ce syndrome d’ailleurs), ou bien les gens introvertis etc …
C’est cependant un livre très utile pour les personnes concernées, qu’elles soient déjà au courant ou bien qu’elles s’y retrouvent là-dedans, les proches familles et amis voire collègues, bref une sorte de porte d’entrée de découverte de ce “monde”.
On ne peut qu’apprécier la démarche de ce livre.
Les propos sont certes un “premier pas” vers les concepts mentionnés. Certains n’apprennent rien en lisant ça ? Très bien, mais ça a le mérite d’être mis noir sur blanc …
Et si toutes les femmes se sentent libres et trouvent que ce livre ne sert à rien, j’aurai envie de dire tant mieux, mais m’est avis que c’est loin d’être le cas.
Et messieurs, un peu de mise au clair est toujours nécessaire au vu des réactions que l’on peut souvent rencontrer.
Le côté BD est peu exploité. Je pense que ce livre aurait pu aller plus loin dans le mix de l’écrit et du dessin.
Il n’en reste pas moins que j’ai vraiment beaucoup apprécié sa lecture , les réflexions qui en découlent, la prise de conscience parfois
A mettre dans les mains de tous les ados dans les écoles par exemple !
Je suis fan de Zep, principalement quand il fait des bd pour adultes.
Et là, on a une belle histoire de musiciens, sur deux périodes distinctes.
Les débuts, et ensuite quand leur chanteur est devenu une star …
On apprend des choses sur les parcours de chacun et en fait c’est une belle histoire où l’humain est au centre. La vie, tout simplement, et magnifiquement raconté par Zep, comme il sait très bien le faire.
Décidément je suis fan de son travail.
Une BD qui traite d’un sujet bien intéressant à savoir le retour des militaires US chez eux, et les drames associés.
Ils sont souvent très marqués, et du coup leur famille doit vivre avec ça (quand ils peuvent revenir). Même s’ils ont toute leur intégrité physique, les douleurs sont internes. Et terribles.
Comment revenir dans un monde “normal” après cela ?
Cette BD ne répond pas à cela, mais ne fait qu’en parler, ce qui est déjà très bien.
Et elle évoque ces hommes de manière très humaine. La narration est bien faite, le rythme aussi … bref c’est du tout bon, vraiment.
j’ai beaucoup aimé cette BD. L’histoire est une fiction mais tout est si bien raconté, on est plongé dans l’histoire et on dévore ce gros album (160 pages quand même).
Un vrai moment, un vrai plaisir, et une histoire qui reste marquée dans les esprits. Un graphisme qui plait, les périodes et la guerre sont bien représentées.
Ca fait un peu “Le soldat Ryan” avec des blacks américains et un drapeau. Mais vraiment, c’est top.
[quote=“Pearly, post:343, topic:2349, full:true”]
Un ami m’a offert y a quelques semaines Les Cités Obscures t.2 - La Fièvre d’Urbicande
Je l’ai lu hier soir : j’ai trouvé ça magnifique ![/quote]
Grand souvenir la découverte des cités obscures par Les Murailles de Samaris trouvé par hasard dans la bibliothèque des parents, il y a une quinzaine d’années.
Lu peu de tomes.
Ils ont fait une réédition en intégrales récemment. Mais il font chier chez Casterman il l’ont foirée, du coup je l’ai pas achetée. Le format est pas le bon et ils ont cru bon de découper un chiffre dans la couverture grise en carton pour laisser apparaitre la vraie couverture. Je trouve ça complètement débile et hideux au possible. Alors que Schuiten c’est quand même une vraie claque graphique et un univers assez fascinant.
Côté classiques je me suis lancé dans la réédition de Ramna 1/2. C’est top, très madeleine de Proust, mais l’impression parait parfois curieuse.
@dayspring @Angrom
Le nouvel episode de Toco Toco vient de sortir et cest sur Atsuhi kaneko et comme d’hab cest genial et indispensable :
La suite, enfin !
et comme le premier recueil, celui-ci est tout à fait magnifique.
L’histoire avance bien, et reste très intéressante, mais du coup aussi très frustrante car il va falloir attendre un bon moment pour avoir la suite, encore et encore.
J’aimerais tellement pouvoir lire l’intégralité de cette BD, en un bon block, quel que soit le nombre de pages total.
Cette histoire est bien menée, intéressante et avec un magnifique graphisme, donc on en prend au max avec grand plaisir.
L’histoire en soit est très intéressante. Sans vouloir en faire un résumé inutile, on y voit donc un décalage entre des “gens en marge” et la société actuelle. Juste un petit exemple qui peut amener quelque réflexion toujours utile.
Ca se lit bien, ça fait assez plaisir, mais malheureusement, ça ne va pas forcément assez loin.
Et surtout, cette conclusion n’est pas excellente.
J’adore l’auteur, son dessin, sa manière de raconter. Là, j’ai du mal à plonger dans l’histoire. Je trouve ça assez léger et à la fin j’ai un sorte de gout amer qui reste. Me dire que l’histoire aurait pu/du aller plus loin avec ces personnages etc…
Ce n’est pas baclé, car on a presque 300 pages au total, mais un gout de trop peu quand même.
Quand on veut aller dans la gueule du loup … bah c’est un peu risqué et on sait un peu à quoi s’attendre.
Voici donc le récit d’un journaliste anglais qui veut aller interviewer les gens recherchés par les autorités américaines.
Récit très intéressant, instructif, un peu stressant, et qui donne aussi envie d’aller lire le reste de cet auteur de BD.
Graphiquement c’est une BD qui m’a rebuté de suite. Typiquement le genre de truc sur lequel je n’arrive pas à accrocher.
Puis cet album s’est vu mis en avant par une sélection officielle d’Angoulème etc… donc je me suis dit que peut-être fallait-il que je passe outre cette première impression.
Et donc je me suis attelé à la lecture et finalement, c’est très pertinent. On rentre dans le quotidien d’un autiste Asperger (oui encore), qui lui est à un autre niveau par rapport à la BD dont je parlais récemment : “La Différence invisible”. Je recommande d’ailleurs la lecture des deux ouvrages, très largement !
Ici, on voit donc la répétition des gestes, on comprend un peu quelques problématiques qui leur sont proches. Le dessin reste particulier mais va bien avec le sujet, étonnamment.
Du début à la fin, on est happé. Rien d’autre à dire. Pas autobiographique, pas une histoire réelle, mais juste “inspirée” du frère de l’auteur en question
Encore une belle BD, j’ai beaucoup apprécié le graphisme. Le sujet est top également, car vu du côté indien ,ce qui est plutôt rare.
Pas sur d’avoir bien tout saisi, parfois un peu trop rapide/brouillon malheureusement, certainement parce que je n’y connais rien à la base ? En tous cas ce fut une belle découverte, un vrai plaisir et on a envie d’en savoir plus, forcément.
Dure réalité, une fois de plus, d’un peuple qui tentait de défendre ce qu’on était venu lui voler (sans même chercher à cohabiter d’ailleurs)
PS: c’était sur une reco de @Pearly que j’avais noté de lire cette bd d’ailleurs …
Sujet lourd s’il en est puisqu’on parle ici d’une des esclaves sexuelles de l’armée japonaise pendant la seconde guerre mondiale.
Et de la vie de la personne qui témoigne, 75 ans plus tard. Donc effectivement une vie bien triste, révoltante à bien des niveaux, mais bien réelle malheureusement.
Je n’ai pas tout apprécié dans la narration, mais ce gros pavé (quasi 500 pages) reste intéressant à découvrir. On n’est pas dans le pathétique ou le larmoyant mais plutôt dans l’empathie, dans l’histoire telle qu’elle était, la destruction de nombreuses vies mais c’était un peu comme ça à l’époque …
Bref, une claque de réalité, toujours difficile de découvrir de tels sujets.
Constatons les dégâts, perdons 20 minutes d’un trajet en métro sur un sujet qui peut être intéressant et rigolo.
Alors oui ça se lit. On peut sourire, mais l’instant d’après aussi être indigné par les clichés et conneries racontées.
L’humour ras-les-paquerettes mis en dessin, pour en faire un album qui sera acheté par les amis pour les jeunes parents, qui seront plus offusqués qu’autre chose par la nullité des propos.
Non, il n’y pas vraiment d’intérêt dans cet album, voire même … je trouve ça débile.
Pourtant il y a de quoi dire et faire sur le sujet, même sur le ton de l’humour. .
Adapté d’une nouvelle de Neil Gaiman, la rencontre de deux ados avec des filles d’un autre monde.
Bon voila. Tout est là en fait. l’idée est vraiment sympa etc mais mérite quand même un tantinet plus de développement. Car on dirait là un teaser et puis c’est tout.
J’ai bien aimé l’idée mais c’est tout, frustration de ne pas en avoir plus … ça manque de consistance quand même.
Super intéressant comme BD car on a le point de vue d’un dessinateur qui veut faire un peu de “terrain” et aller voir , malgré les dangers, la réalité de face.
Ce n’est pas un document exhaustif avec interviews et autres, mais plutôt l’expérience d’un auteur parti se confronter par rapport à cette réalité et ce que cela provoque en lui. Il y a un côté intimiste dans cette BD.
Bien sur, on voit le côté affreux des choses, mais c’est loin d’être uniquement le cas. La nature est revenue, toujours aussi merveilleuse (mais pleine de saloperies parfois), les humains vivent proches de la zone pour un certain nombre, et cela ne les empêche pas de vivre avec de la joie de vivre etc. Le contraste de tout cela est saisissant.
magnifique BD, avec des graphismes vraiment top. Certaines pages sont magnifiques.
Bref bien emballé … une belle aventure
voila un terrible chef d’oeuvre.
Autant c’est typiquement le genre de graphisme underground qui ne m’attire pas, mais suite à une recommandation lue quelque part, je me suis dit que j’allais voir ce que ça donne.
Et bien mal m’en a pris.
Très peu de dialogue là-dedans, à vrai dire, il n’y a que dans l’histoire du cafard où il y a des choses à lire. Le reste se passe de phylactères. Et pourtant il se passe tant de choses.
Cette BD est merveilleuse par son ambiance, dark, cynique, malsaine etc … mais drôle,et aussi par sa narration tout à fait géniale. De bout en bout, on a du mal à lâcher ce pavé un peu lourd ( A4, 196 pages … ), on voyage avec ce petit Pinocchio, mais aussi avec les autres personnages.
On se pose des questions sur l’auteur même, à savoir quel cocktail de drogues il doit prendre pour accoucher d’un tel truc.
Ni parodique ou outrancier, non, l’idée est de prendre le thème global et d’en faire quelque chose de personnel, ce qui est parfaitement le cas.
Génial, je découvre l’auteur par la même occasion et vais donc devoir aller plus loin dans son oeuvre …
Bon, en fouillant, je vois que cette BD a reçu l e prix du meilleur album au Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême en 2009.
Oui j’ai lâché l’actu BD il y a un bon moment, et oui j’ai du retard.
Pour ceux qui l’ignorent, la bande dessinée francophone est en crise depuis des années et des années. Je partage ici le dernier cri d’alarme de Denis Barjam (l’auteur de la série Universal War One) :
Et François Schuiten range les pinceaux après un dernier chef d’oeuvre :
https://www.actuabd.com/Francois-Schuiten-J-arrete-la-bande-dessinee
Création d’un nouveau magazine BD par les anciens de psykopat :
http://www.melakarnets.com/index.php?post%2F2019%2F06%2F10%2FParcours-professionnel
Glénat fête ses 50 ans au milieu d’une crise de surproduction :
Un grand acteur de l’introduction du manga en France c’est sur ! Qu’ils en soient remerciés
Sinon je lis “Après la pluie” de Jun Mayuzuki… Un seinen de romance , pas mièvre si j’en crois le premier tome, et même assez drôle… C’est aussi fort bien dessiné…
Volume 2 de “L’odyssée d’Hakim” dispo. Baffe comme le 1er.
En exil loin de son pays natal, Hakim trouve un peu d’espoir dans la naissance d’un fils. Mais de petits boulots en difficultés, la complexité du monde le rattrape une nouvelle fois et sépare sa famille. Livré à lui-même avec son enfant, Hakim va tenter de survivre, malgré les obstacles et la précarité, jusqu’à envisager le pire : monter sur un canot de fortune pour trouver un salut…
j’arrive pas à lire tout ces trucs en mode “jamais sans ma fille”
Il y a bien longtemps que je n’avais pas relu du Manara, et on m’a offert son oeuvre en deux tomes rendant hommage au Caravage. Ce fut un vrai plaisir de retrouver la finesse de son trait. La vie mystérieuse mais pleine de bastons, de filles lestes et de toiles sublimes du Maître correspond parfaitement à l’univers du père Milo dont on sent très bien l’admiration d’artiste à artiste, l’inspiration profonde malgré des arts pas tout à fait semblables. D’ailleurs le Milanais, sous sa plume, ressemble souvent à Giuseppe Bergman son ancien personnage mythique.
La part certaine de la biographie du personnage est respectée, mais elle laisse assez de place pour romancer et interpréter parfois. Il faut s’attarder sur les détails de la reconstitution, certes assez picturale, de l’Italie du début XVIIe, et la vie que Manara s’est attachée comme toujours à donner à tous ses personnages les plus secondaires, jusqu’aux bêtes.
Emmanuel Guibert grand prix à Angoulème…
Pour qui a lu La guerre d’Alan (@Florent si tu connais pas ) et le photographe, ce n’est que justice
Toujours pas lu, le graphisme me bloque un peu.