“Utoya, 22 juillet” est le film du réalisateur Norvégien Erik Poppe qui aborde l’affaire selon le point de vue subjectif d’une victime de fiction de la tuerie. Le résultat oscille entre film d’horreur Pop et mise en scène austère bien scandinave. À part essayer de restituer la terreur des jeunes militants, ce film n’offre rien. Pas un commencement d’explication, rien sur avant, ni après, ni qui… Juste une oeuvre cathartique. C’est bien court.
Je ne suis pas toujours preneur d’Oliver Stone. J’ai regardé “L’enfer du dimanche” et j’ai passé un bon moment sans prise de tête. Il est long mais on ne s’ennuie pas, autour d’un sujet léger et facile à pénétrer. La mise en scène oscille entre matches tournés comme les escarmouches de “Platoon” et des échanges virils dans des intérieurs cossus à la façon de “Wall Street”. Le poids déterminant du spectacle sur le sport est finement intégré dans cet ensemble prestement rythmé. Pacino est remarquable une fois de plus, Cameron Diaz moins crédible mais ça colle justement avec un aspect de son personnage (j’ai du mal avec elle je dois dire), Jamie Foxxx encore plus parfait pour son rôle et tous les autres bien dans leurs postes secondaires.