Re : Re : Symposium eklektik - réunion, articles, vues d'esprit et images

Ce n’est pas faux, mais la génération de 1968 avait elle aussi un profond mépris de leurs aînés, sans remonter plus loin.

@Pearly : Je suis tout à fait d’accord, au contraire, sur l’existence de ce lien. Mais je crois aussi que l’individualisme devenu l’idéal terminal d’une société libérale mal mûrie nous passe sa facture en même temps.

Perso sachant que ça va bientôt faire 10 ans que je suis parti de France, je me rend compte que je ne connais pas vraiment la génération d’après… sauf quand meme 3 Français de 25-30 qui bossent dans ma boite et les 3 sont tout à fait normaux, éduqués, enfin en tout cas sans grande différence avec notre génération. 3 types ingénieurs en meme temps. :wink:

Ça me fait rebondir mais j’ai lu souvent qu’il y a un déficit d’élèves ingénieur en France en ce moment, mon école par exemple a du mal à recruter des élèves post-bac, il y a meme moins de pourcentage de filles à l’école qu’à mon époque c’est dingue. Quant aux pourcentage de banlieusards/descendants d’immigrés, j’ai pas l’impression qu’il y en ait beaucoup plus non plus.

Il y a 20 ans, la psychose collective contre les vaccins n’était pas issue d’une fake news mais d’une fraude scientifique (publiée dans un journal peer review) :

https://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2713

En revanche, le dernier rebondissement sur une chaîne publique française relève bel et bien d’une fake news et d’un manque de professionnalisme honteux :

Ben justement, tes trois recrues Français sont des expatriés, il faudrait peut-être se demander pourquoi ils ont quitté le pays. Je connais un certain nombre de gens qui ont fait de longs séjours en Asie du Sud-Est et chacun loue la courtoisie ambiante dans les rapports humains dans ta région du monde. Ce n’est pas moi qui le dis, je répète ce qu’on m’en rapporte unanimement.

De plus si toute une partie tombe dans une agressivité et un irrespect accrus, il y a un autre courant qui est sur un autre modèle de gens consciencieux, appliqués, désireux de bien faire leur travail et rendre un produit de qualité, que ce soit dans le monde pro comme ailleurs (cela donne aussi cette flopée de groupes qui jouent très bien, avec un son léché et propre, mais qui n’ont pas l’agressivité des références dont ils disent s’inspirer, tout est lié).

Pas sur là tu extrapoles. Cela dit, ça me parait correspondre au genre de groupe que je peux aimer.

Tout le monde trouve toujours l’herbe plus verte ailleurs, je connais des Français ici qui se plaignent de la Thaïlande (trop bordélique) et voudrait revenir en France (pour les choses culturelles en général, genre expos).
Moi il y a pas moyen, je reste.

C’est vrai que cela recoupe en partie tes goûts !:laughing: C’est une réflexion qui me travaille depuis quelque temps, le pire est que j’en conclus d’abord que je deviens vieux.

Ma dernière relation expatriée en Asie du Sud-Est va rentrer, pour aller dans ton sens. Je constate qu’une expatriation longue au même endroit finit souvent par peser, presque tous ceux que je connais découvrent au fil du temps que tel ou tel aspect de la vie en France leur manque beaucoup. Généralement quelque chose dont ils ne se rendaient pas compte. Je l’ai observé aussi chez des estrangers venus chez nous.

Au-delà bien évidemment du fait que tu y as “construit” ta vie de famille, quelles sont les raisons qui font que tu te sentes épanoui là-bas ?
Après 10 ans en Thaïlande, ton retour d’expé serait intéressant :wink:
J’ai souvent eu des envies d’expat mais j’ai le sentiment que je l’idéalise aussi beaucoup.

La même, j’ai souvent des envies d’expat, mais temporaire : un, deux ans quelque part, avant de bouger de nouveau.

Surtout si mes parents reprenennent un pied-à-terre dans ma région d’adoption.

Pour Jonjon déjà c’est facile : s’il fait pas au moins 25° il a froid :joy: Donc là il a jamais froid, un grand problème de sa vie réglé !

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J’en profite pour partager cet article qui décortique le succès de Cambridge, et les leçons que notre recherche scientifique trop bureaucratisée et trop court-termiste devrait en tirer :

Vaste sujet. Épanoui n’exagérons pas et si je suis adapté à la vie ici c’est pour des raisons dont beaucoup me sont particulières.

Aujourd’hui si je souhaite rester en Thaïlande c’est concrètement parce qu’on dirige notre propre agence web avec ma femme et que ça marche. C’est difficilement délocalisable, on a des bureaux, des employés. Si on partait faudrait fermer (enfin vendre plutôt) et on repartirait de zéro ailleurs. Ça fait 10 ans que je suis à mon compte, si je rentre en France je pourrais pas recréer la même activité facilement.

Après il y a les raisons liées au fait que ma femme est Thaïe, ca facilite ma (très relative) intégration ici, mais c’est surtout pratique pour elle.

On a une qualité de vie largement meilleure qu’en France, il y a beaucoup plus de services abordables, ménage, nounou, massages, taxis, restos, condos meublés tout inclus avec piscine etc, en France c’est hors de prix.
Par ailleurs il ne manque rien ici au niveau technologique/développement, c’est même plus moderne qu’en France sur certains aspects.

Le climat clairement, je déteste le froid, je préfère crever de chaud et en réalité il fait juste bon la plupart du temps, et vraiment chaud quelques mois par an. Il pleut beaucoup moins mais plus fort par contre.

Il y a une certaine douceur de vivre, une ambiance relax en Thaïlande, c’est indéniable. Les gens sont souriants, aimables, et ouverts d’esprits. Ils n’ont rien contre les étrangers, les occidentaux du moins. C’est juste un ressenti mais des que je rentre en France je vois clairement la différence et par les infos et oui dire des potes la France paraît morose.

Je suis allé au Japon dernièrement. Beau voyage mais je me suis gelé, les filles sont moins belles et moins souriantes, tout est plus cher, c’est surpeuplé et très dense au niveau urbain. La culture est passionnante mais tu sens tout de suite que c’est pas accueillant sur la durée, t’es une fourmi. Le contraire de la Thaïlande où tu te sens toléré et presque bienvenu.

2 J'aimes

y’a le Japon des cambrousses aussi… Que j’irai visiter dès que j’ai 3 sous, les métropoles berk…

Mon kif absolu serait de partir 1/2 ans en van parcourir le monde, découvrir des pays à mon rythme, 2 pbs majeurs m’en empêchent :

  • la tune
  • je n’ai pas le permis :0014:

Mais c’est clairement la forme de voyage qui me correspondrait le mieux, prendre le temps de s’imprégner d’une culture, des gens

Oui j’ai pas eu le temps, c’était un micro voyage. J’ai bien envie d’y retourner pour un voyage plus long et plus paisible, et en été ou début d’automne.
Impossible d’éviter les mégalopoles. Il y a une densité de population 3 à 4 fois supérieure qu’en France, et il y a beaucoup de montagnes en plus. Tu regardes sur Google Maps, tout ce qui est plat est densément urbain quasiment.

Un article à charge, très sourcé, contre les anti-OGM :

Confirmation de l’existence d’une nouvelle phase pour l’eau. A très haute pression et très haute température, il existe donc une phase où les atomes d’oxygène occupent les sites d’un cristal cubique et le proton de l’atome d’hydrogène circule dans la structure cristallographique. Assez fascinant :

Une nouvelle polémique par Nassim Taleb (l’homme du cygne noir) :

Où on parle supraconductivité et ordinateur quantique :

Et de beaux exemple de designs inspirés ici :

http://designexplainsscience.com/

Un peu de maths et de physique permettent souvent de bousculer bien des idées reçues en économie, qui ne sont souvent que la résultante de deux siècle de propagande politique :

« Bien que les origines des inégalités de richesse fassent l’objet de vifs débats, une approche élaborée par des physiciens et des mathématiciens, dont mon groupe à l’université Tufts, aux États-Unis, suggère qu’elles se trouvent depuis longtemps sous nos yeux – dans une bizarrerie arithmétique bien connue. Cette méthode utilise des modèles de répartition de richesse à base d’agents, fondés sur des transactions deux à deux entre agents ou acteurs économiques, dont chacun cherche à optimiser ses propres résultats financiers. Dans le monde moderne, rien ne peut sembler plus juste ou plus naturel que deux personnes qui décident d’échanger des biens, de s’entendre sur un prix et de se serrer la main. En effet, la stabilité apparente d’un système économique résultant de cet équilibre de l’offre et de la demande entre les différents acteurs est considérée comme un sommet de la pensée des Lumières, à tel point que de nombreuses personnes en sont venues à associer le libre marché à la notion même de liberté. Nos modèles mathématiques, qui sont déroutants de simplicité et qui reposent sur des transactions volontaires, suggèrent cependant qu’il est temps de réexaminer sérieusement cette idée. »

La source VO :

https://www.scientificamerican.com/article/is-inequality-inevitable/