Je me suis tactiquement régalé de la première demi-finale. Les Anglais ont littéralement étouffés un collectif Néo-Zélandais qui n’a pas grand’chose à se reprocher à mon avis à part de ne pas être en mesure d’être encore plus puissants, ce qui me paraît compliqué. Il y a eu très peu de déchets, la défense des blancs n’a cédé que sur une erreur en touche. C’est l’apothéose du travail d’Eddie Jones qui aura effacé le traumatisme national de 2015, car je doute que la finale soit d’un aussi haut niveau de jeu.
En effet les Springboks se sont contentés de concasser et dominer au pied des Gallois trop longtemps amorphes dans le sillage de Biggar. Je pense que la qualification difficile au tour précédent les a fragilisés mentalement. On saluera le choix audacieux et gagnant (pour éviter d’être cru…) de prendre une mêlée au lieu d’une pénalité tentable, permettant aux Celtes de regagner tout l’écart laissé.
Au vu des oppositions je verrais l’Angleterre ramener le trophée, mais sur un match, bien entendu… Il suffirait d’une diarrhée générale dans les jours qui viennent, ça s’est vu naguère.